Passer de la pensée à l’action
Afin de faire différemment, il nous faut une prise de conscience. Il n’y a qu’en décalant notre regard, en changeant notre vision et interprétation de notre monde, que nous pouvons adopter de nouveaux comportements qui contribuent à aller dans la direction souhaitée.
Le but d’un séminaire, d’un atelier ou d’un accompagnement Yinsight est précisément de vous donner les moyens de changer vos perceptions et vous permettre d’évoluer de là où vous êtes vers là où vous souhaitez aller.
Mon art est de vous en faciliter le chemin et de vous en proposer les étapes.
Définir une vision et créer l’alignement
Je me souviens d’une réunion projet désastreuse à laquelle j’ai assisté dans une grande entreprise. Deux responsables projets sont venus et ont appris que tous deux travaillaient sur le même projet depuis un an sans le savoir et leurs deux solutions étaient radicalement opposées. Il y eu un grand blanc, quelques perles de sueur. Que de gâchis ! Que de potentiels conflits par la suite pour défendre son travail ! Heureusement, comme c’étaient des personnes intelligentes, elles ont décidé de mettre leurs perspectives en commun.
Une vision permet de créer un alignement en amont de ce que vous voulez atteindre avec vos équipes.
Un modèle de vision d’équipe (6-12 participants) construit avec la méthode Lego® Serious Play®. Cette représentation est utilisée comme témoin de la situation future souhaitée. On y associe des valeurs d’équipe traduites en comportements ou tout autre pilier soutenant les actions managériales.
Elle peut se faire sous différentes formes allant de la vision propre du dirigeant à une version commune et partagée co-construite avec les équipes. Plus vous impliquez vos équipes, et meilleur sera l’alignement à la vision et donc l’exécution par la suite. La vision est ensuite décomposée en actions et projets concrets qui permettent de transitionner de la situation actuelle vers la situation future.
Un groupe de participants liste les actions à mener sur Post-Its lors d’un atelier vision. C’est une première étape avant priorisation des actions.
Une fois toutes les actions listées pour atteindre votre vision, la priorisation de vos actions dans le temps permet de rendre le chemin accessible en fonction de vos ressources, de donner une vision globale tout en impliquant chacun à un niveau tactique. L’erreur la plus fréquente est de vouloir tout démarrer en même temps et de perdre en crédibilité quand ça n’avance pas.
Mieux vaut planifier les actions et les suivre, en faire moins mais sécuriser la dynamique de transformation.
Une matrice de priorisation papier affichée sur le mur permet de bien séquencer les actions dans le temps et visualiser les conflits de ressources et les dépendances de chaque projet ou action.
Ainsi, vos équipes savent pourquoi elles travaillent et en alignant leurs objectifs avec la vision, vous créez un élan dynamique qui soutient la transformation nécessaire à l’attente de vos objectifs.
Des apports théoriques à mettre en pratique
Pour mener à bien des actions de transformation, il faut comprendre ce que l’on fait et pourquoi on le fait. Souvent je fais des schémas pour expliquer la théorie que nous allons mettre en oeuvre sur le terrain.
Faire appel à un conseil extérieur, c’est aller chercher des compétences que vous n’avez pas en interne ou ne pouvez pas mettre en œuvre vous-mêmes.
Les apports théoriques sont calibrés aux besoins des personnes les recevant. Ils permettent aux décideurs et acteurs du terrain de comprendre le pourquoi de ce que nous allons faire (donner du sens) et de commencer le transfert de compétences. C’est le fameux adage « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour, si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours »
L’adage illustré en Lego® Serious Play®. La métaphore est une pratique centrale à la méthodologie Lego® Serious Play® et permet de se souvenir de ce que nous envisagé.
Des moments de réflexion et d’assimilation
Les membres d’un groupe de travail réfléchissent ensemble à ce qui vient d’émerger.
L’action et la réflexion vont de pair. Il est important que chacun puisse avoir le temps de comprendre les enjeux, les objectifs, la formation, le travail en cours afin d’être capable de le mettre en œuvre dans son périmètre de responsabilité, quel qu’il soit.
Si je fais une formation et demande qui a compris, 100% des participants me disent avoir compris. Confrontés à la mise en œuvre, ce chiffre tombe dramatiquement. C’est pourquoi je propose de la « formation action »: une phase de micro-apprentissages qui est ensuite mise en œuvre. Cela permet de vérifier la compréhension et surtout de poser des questions et d’élargir le champ des possibilités.
Des activités qui ont du sens
Les icebreakers et energizers sont nécessaires pour gérer les énergies des participants pendant un atelier. Je prends garde qu’ils soient inclusifs et surtout qu’ils aient un sens, que nous puissions débriefer par la suite et que le groupe en apprenne quelque chose.
Chaque activité, aussi ludique soit-elle, est proposée dans le cadre d’un apprentissage lié aux objectifs de l’atelier ou du séminaire. Elle sert à mettre en lumière le fonctionnement du groupe, éclairer les comportements, croyances, et dynamiques interpersonnelles.
Les activités sont choisies en fonction de l’objectif envisagé de la prestation : mettre en condition pour un brainstorming, créer du cadre, créer de la sécurité pour favoriser les échanges authentiques, créer la cohésion, réfléchir à vos interactions, etc.
C’est un investissement pour vous de mobiliser vos équipes pour une journée ou deux et la construction de l’atelier de votre atelier doit pouvoir tirer parti de ce temps précieux pour vous aider à progresser tous ensemble.
Des moyens de médiation
Parfois, il est difficile de se parler ou d’exprimer nos idées de but en blanc. Des dispositifs nous permettent de fluidifier les échanges, donner des éléments pour amorcer les échanges sur une thématique donnée.
Les dynamiques de groupe sont un facteur essentiel de mes interventions. Il est parfois difficile de gommer les hiérarchies, de se parler en confiance, d’exprimer ses idées dans un groupe professionnel, surtout s’il y a un passif ou des personnalités fortes.
S’exprimer par des moyens de médiation permet d’entendre toutes les voix dans la pièce et d’enrichir la pensée collective.
Imaginez un atelier qui implique tous les collaborateurs, fait entendre toutes les voix et permet à chaque idée ou perspective d’être représentée.
Je pense bien sûr à la méthodologie Lego® Serious Play®, mais également à d’autres dispositifs. Dans des contextes créatifs, nous pourrons utiliser le dessin, la pâte à modeler, le jeu. J’emploie les photo langages ou de petits exercices simples utilisant le déplacement ou la position de chacun. Se donner du feedback de manière ludique peut être plus facile qu’en face à face.
Tout est à inventer !
Il s’agit de décaler en sécurité, vous surprendre sans vous déstabiliser, d’expérimenter sans souffrir.
La cohésion ne se décrète pas…
Une équipe contenue dans un grand tissu et qui fait un débriefing. Je vous laisse la surprise de ce que nous apprenons dans cet exercice, et je vous garantis qu’il va vous surprendre.
Elle se construit au fil du temps. Plus vous serez alignés sur une vision commune et sa mise en œuvre, plus le cadre sera posé et respecté, plus vos échanges seront vrais et plus vous accepterez vos différences, plus grande sera la cohésion.
La cohésion est le ciment de votre performance, c’est elle qui permettra de faire bien mieux avec moins d’efforts et de conflits. Une équipe alignée et en sécurité psychologique, c’est un gain de productivité, d’énergie et de créativité.