Lorsque l’on est dans l’accompagnement, la prestation de services, on veut vraiment tout faire pour aider son client. Sauf que parfois, certaines problématiques dépassent notre champ de compétences. Et il est important d’identifier cette limites, et de l’exprimer pour travailler intelligemment et sainement.
Travailler en bonne intelligence pour proposer une prise en charge globale à son client
Par exemple, dans mon métier de consultant en organisation, il arrive que plusieurs problématiques se mélangent.
Prenons le cas d’une entreprise familiale que j’ai accompagné récemment : lorsque l’on travaille en famille (ou avec des amis proches), les relations professionnelles sont aussi des relations personnelles, et il y a de multiples paramètres qui entrent en jeu et se mélangent. Notamment l’affect, qui fait son apparition et qui peut être difficile à maitriser.
Dans un contexte de changement, cela peut vite devenir complexe car le contexte n’est plus adapté au fonctionnement actuel.
De mon côté, je peux les aider à remettre les choses à leur place :
- identifier de quoi a besoin l’entreprise, mais aussi la famille, pour bien fonctionner
- les aider à nommer ce qui n’est pas nommé
Mais dans ce cas typique, d’autres problématiques peuvent apparaitre, pour lesquelles je ne suis pas la personne la plus compétente. Alors oui, je représente une société de conseil, et je travaille tout seul. Mais lorsque le besoin se fait sentir, je m’entoure d’autres professionnels en qui j’ai confiance, pour dépasser mon domaine de compétences et proposer des compétences complémentaires à mon client. Dans ce cas si, j’ai eu besoin de l’aide d’un avocat en droit du travail.
En tant qu’entrepreneur, on peut avoir des difficultés à aller chercher de l’aide à l’extérieur, par ego, bien sûr, mais aussi parce qu’on peut vouloir à tout prix tout maitriser de A à Z.
L’importance d’aller chercher de l’aide à l’extérieur pour les organisations
De la même manière, un manager ou un directeur peut avoir du mal à aller chercher un consultant à l’extérieur. L’expérience terrain au fil des années m’a prouvé que c’était plus difficile selon les pays ou cultures. Dans les pays anglosaxons, cela se fait déjà plus naturellement qu’en France par exemple.
Aller chercher de l’aide à l’extérieur peut nous questionner sur nos compétences managériales. L’une des croyances les plus répandues, c’est qu’en tant que manager, on doit être bon partout.
Sauf que (spoiler alert) : on ne peut pas être bon dans tous les domaines.
Et justement, la marque d’un bon dirigeant / manager et d’une personne efficace, c’est de reconnaitre là où ses compétences s’arrêtent et de s’appuyer sur des personnes de confiance plutôt que de multiplier les tentatives approximatives.
Cette façon de faire sera au final un investissement, un gain certain de temps et d’argent.
Si vous sentez que de l’aide vous ferait du bien, contactez-moi !